Projet

Nous avons pu faire une deuxième distribution d’habits d’enfants en septembre 2007, toujours grâce à Manor Genève.

Nous avons travaillé avec le service social de la ville de Baganuur pour rencontrer des familles avec des moyens financiers limités et ayant besoin d’habits. Nous nous sommes également retourné voir les enfants des enfants près de la mine et nous avons eu le plaisir de les retrouver avec des conditions météo plus clémente.

Finalement, nous nous sommes rendus à la maternité de la ville pour soutenir de jeunes mamans, car nous avions reçu des habits pour bébés.

Comme il nous restait des habits, nous les avons emportés avec nous lors d’un voyage privé pour visiter la ville natale de Sodgerel. Nous avons distribué le reliquat au fur et à mesure des familles rencontrées.

Nous avons rédigé un document plus complet qui raconte plus en détail cette distribution.

En septembre 2006, mai 2007 et décembre 2009, nous avons reçu des fins de série d’habits pour enfants de la part de Manor Genève. Nous avons distribué gratuitement ces habits en plusieurs sessions dans la ville de Baganuur où se trouve l’école SOD.

Pour cibler au mieux nos distributions, nous avons contacté les assistants sociaux de plusieurs écoles de la ville afin de déterminer les familles qui avaient les besoins les plus importants. Nous sommes ensuite allés dans un quartier périphérique, composé de yourtes et de petites maisons rudimentaires, pour apporter des habits chez une élève qui vit avec son grand-père sourd. Ils habitent ensemble dans une yourte, sans chauffage, alors qu’il fait -19° C à l’extérieur en soirée (nous étions en décembre pour cette première distribution).

Après avoir ramené la petite Chimedtseren à l’école, elle nous a donné un dessin en remerciement. Il restait alors un peu plus que la moitié des habits ; nous avons continué par un baraquement dans lequel habite un important groupe d’enfants seuls. La maison est proche de la mine de la voie de chemin de fer et ils vivent en ramassant et en revendant le charbon tombé des wagons. Accompagné d’une assistante sociale, nous y avons effectivement trouvé une quinzaine d’entre eux, dont des très jeunes et quelques adolescents, tous très démunis. Ces enfants sont pratiquement abandonnés à eux-mêmes, en dehors de deux voisines qui prennent soin d’eux du mieux qu’elles peuvent.

Nous les laissons choisir leurs habits afin qu’ils aient, non seulement une meilleure protection contre le froid, mais encore des habits qui leur plaisent.

Le reste des habits a finalement été distribué les jours suivants par les sœurs de Sodgerel dans les écoles sous la forme d’une permanence pour que les parents en difficultés puissent venir chercher ce dont ils ont besoin. Pour éviter les abus, elles étaient accompagnées d’enseignants, car ils connaissent bien la situation des familles. Nous avons ensuite eu la joie de recevoir deux cartes postales sur lesquelles avaient été collectées les signatures des personnes ayant reçu les habits.

Nous avons rédigé un document plus complet qui raconte plus en détail cette distribution.